الثلاثاء، 11 مايو 2010

ADRAR :
Adrar, dont le nom signifie« pierre,rocaille,mont » en berbère (en tifinaghen tifinagh), est une ville saharienne de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom dans la région de Gourara. La ville compte 43 903 habitants.
Adrar se prononce localement Adghagh (« rocaille » en berbère), c'est la transcription française qui en a fait Adrar. Il s'agit probablement d'un traitement linguistique particulier appeléconfusion sémantico-formelle (propre à la zone berbérophone méridionale), plutôt que d'un traitement phonétique particulier (r/gh).
Adrar posséde un aéroport (Touat sidi chiekh mohamed belkbeir ) ainsi qu'un centre de rétention.

Adrar / Adhrar : nom masculin singulier, pluriel : Idourar / Idhourar, mot berbère signifiantmontagne, mot unique et quasi-général sur tout le pays berbère ; l'Afrique du nord, son diminutif est le féminin : tadrart / Thadhrarth au singulier et tidourar / Thidhourar au pluriel et qui veut dire la petite montagne.
La wilaya d'Adrar est située dans le sud de l'Algérie ; bordée au nord par les wilayas d'El Bayedhet de Ghardaïa, à l'ouest par les wilayas de Bécharet de Tindouf, à l'est par la wilaya de Tamanrasset, et au sud par la Mauritanie et le Mali. La wilaya, composée de 11 dairas, 28 communes et 299 ksars(villages), recouvre une zone d'environ 427 000 km² et regroupe 389 898 habitants (estimation de 2008). Adrar est une zone principalement agricole, caractérisée par son traditionnel système d'irrigation .
Démographie
Statistiques (1998) : 311 515 Habitants
Estimations (30 avril 2008) : 389 898 Habitants
Densité (30 avril 2008) : 0,91 habitants /km2

Monuments
La ville d'Adrar abrite une Université et elle est réputée pour la richesse de ses collections de manuscrits.
Économie
Émergence d'une foggara à l'Oasisde Timimoun en Algérie.
Adrar est une zone principalement agricole, caractérisée par son traditionnel système d'irrigation le « Foggara ».

jumelage et partenariats
Le Conseil Général de la Gironde a signé en novembre 2005 un accord de partenariat avec l'Assemblée Populaire d'Adrar.
Bibliographie
Articles connexes .
 Touat Adrar (région d'Algérie)
 Le Touat (Tawat ou en anglais Tuat) est une région située au sud-est de l'actuelle Algérie et fait partie du Grand Erg Occidental. Le chef-lieu est la Wilaya d'Adrar.
Géographie
La région du Touat comprend au moins 135 ksour situés tout au long de l’Oued Messaoud sur une distance de 220 km environ.
Exploitation des eaux des puits [
Les foggaras
Foggara, coupe de principe.
Émergence d'une foggaraà Oasis deTimimoun en Algérie.
Ce type d'irrigation, profondément original, donne aux oasis du Gourara leur spécificité.
Les historiens du monde Ibadites, ils signalent que la partique de l'irrigation à l'aide de système des fougarasà Gourara est tellement anciens et que nul ne sait l'origine 1. Les fougaras seraient probablement l'invention des Berbères zénètes judaïsés 2 et cela bien avant leXe siècle.
Il consiste à créer des « sources » artificielles en creusant des galeries en pente très faible qui vont rejoindre la nappe. L'eau suinte le long des parois et forme un ruisseau permanent.
Ces galeries sont marquées en surface par des regards pour l'entretien et un survol de la région montre l'ampleur du réseau ainsi créé : on estime à des milliers de kilomètres l'ensemble des foggaras du Gourara et du Touat.
Le travail de creusement a évidemment été colossal et n'aurait pu se faire sans le travail de nombreux personnes.

 Touat Adrar (peuple)
 la population du Touat nommée Touat est l'ensemble des habitants de la région du Touat dans la Wilaya d'Adrar en Algérie. Sa composition est diverse. On y retrouve des Subsahariens, des Berbères, des Haratins, des Arabes. Certains de ses habitants seraient d'origine juive.
 Population
 Articles détaillés : Zénètes, Sanhadja, Haratin, Berbères, Hilaliens et africain.
 Maurétanie Tingitane (à l'ouest), Maurétanie Césarienne (au centre-ouest), Numidie (au centre-est), et Africa (à l'est), Au centre la Gétulie
 Localisation de la Wilaya d'Adrar
 Il y a plusieurs confédérationsberbèrophones dans le Touat, les plus importantes sont les Zénètes, les Sanhadja et les Haratins. Cependant, il y a aussi des communautés subsahériennes, des communautés Arabes, lesHilaliens et aussi une communauté juive islamisée.
 Dans l'antiquité la population était considérée Gétule, car elle ne fut soumise à aucune force étrangère, elle fut le terrain le plus sécurisant des rebelles berbères résistant à l'Empire romain et ses alliés1. Les Berbères de la région étaient dès cette période sédentaires et le sont restés sur ce mode vie jusqu'à nos jours. Les Ksours et les villages sont construits selon le type architectural de chaque communauté. Le système desFoggaras du Sahara est propre à la région. L'islamisation apporte la langue savante, l'arabe. Plusieurs savants ou marabouts ou cheikhs étaient et sont établis dans cette région. Ces religieux ont influencé la pratique de l'Islam dans l'ensemble du Maghreb . Plusieurs coutumes spécifiques au Touat ont ainsi été adoptées ailleurs dans le Maghreb.
 La région reste un attrait touristique de l'Algérie, plusieurs touristes viennent visiter l'Adrar. Les langues de la population sont le berbères et l'arabe.
Histoire de la population Hébraique et des Berbères judaïsés au Moyen Âge
Note: il y a une distinction entre Hébreux descendant des (Juifs) et Berbères judaïsés.
Les vagues de migrations que les historiens signalent dans le territoire Gétule dans l'actuelle Algérie (Touat Adrar en Algérie et au Mzab) est: Entre 132 et 135, le premier déplacement serait de la communauté Berbère judaïsée et Juive fuyant la Cyrénaïque, ils pénètrent laGétulie pour fuir les Romains. Et ils s'installent au Touat et au Mzab. Puis, une population de Syrie judaisée transite de Cyrénaïque auIIIe siècle. Au VIIe siècle une communauté juive viendrait de la Péninsule Ibérique puis à la toute fin une vague venue des communautés juive de Yathreb à Médine dans l'Arabie, lors de l'islamisation du Maghreb. Ils vont s'installer au Touat et aux Mzab. Les données viennent d'A.G.P Martin et Oliel qui selon eux , c'est aux premiers siècles des communautés s'installent dans le territoire Gétules et fondent des Ksours au Touat Adrar, aux endroits précis qui sont: Takhfift, Tamenti et Tamasghet. Tasfawt est fondé en 517.5.
En 1897, un Touatien déclare que: « le Touat est habité par cinq peuples, les Noirs(premiers habitants), les Zénètes, les Juifs, les Arabes. Tous sont devenus musulmans, mais les Zénètes ont conservé leur langue »6. la région du Touat est multiethnique, car elle comprend plusieurs populations différentes.
Les anciens Juifs se sont convertis à l'islam. Ils vivent exactement à Tamentit et sont des artisans.7.
Période islamique .
Article détaillé : Histoire de l'Algérie.


Expansion minimal de l' ibadisme mouvement religieux au Maghreb qui donna dans l'actuelle Algérie le royaume de Tiaret
Au Moyen Âge, les habitants du Touat étaient proches de deux villes importantes au Sahara, à l'Ouest Sidjlimassa et à l'Est d'Ouargla. Les Banou Midrar desMiknassa étaient à l'Est et l'Ouest et étaient des Sufrites, ils fondent Sidjlimassa et contrôlaient les routes vers Bilad al Habech (pays des Noirs) et Bilad Soudan. Ces Miknissa avaient le contôle de plusieurs villes dont Tiaret. Leur capitale reste Sidjlimassa, ce que que A.G. P Martin et Zerouki(spécialiste de l'histoire ibadites) confirment8. Les liens entre Ibn Rustum, fondateur de Tiaret, étaient étroites avec les Banou Midrar. La population de Sijlimassa envoyait la Zakkat aux rostémides de Tiaret9. L'influence des ibadites étaient probablement importantes chez les populations locales de la région. Plusieurs historien rapportent qu'un moment de l'histoire du Moyen âge, il y avait des Juifs et des Zénètes ibadites de la région qui faisaient du commerce entre Gourara et le Soudan et ils avaient aussi le contrôle des routes10.
Les conflits qui opposeront les empires arabes (abbassides, fatimides aux nekkarites, aux ibadites et aux sufrites au Nord provoque un changement important en Afrique du Nord. Les dynasties berbères se forment tour à tour. Les dynasties berbères se confrontent à leur tour entre eux lorsqu'ils ont pris le pouvoir du Maghreb et de l'Andalousie. Vers le milieu du Xe siècle, les tribus arabes, venues d'Égypte pour réprimer les alliés des Fatimides en Ifriqiya, pénètrent dans le Sahara et vont vivre avec les populations déjà existantes. Plusieurs dynasties berbères prennent le Maghreb.


Conquêtes Nord des Saadiens et route vers Tombouctou
Le génois Antonio Malfante parcours le Sahara à partir de Sijilmâsa. Il est le premier européen à parcourir le Touat en 1447.

Les Saadiens s'emparent 1581 des oasis du Touat qui constituaient une étape obligatoire sur la route menant du Sud algérien vers Tombouctou et Gao, une route qui avait progressivement supplanté celle passant par le Tafilalet.
En 1956, Allal El Fassi dirigeant de l'Istiqlal revendique une souveraineté marocaine le Touat, Béchar et Tindouf situés frontière entre l'Algérie et le Maroc.
Période de la colonisation française [modifier]
Histoire des juifs du Touat au Moyen-Âge [modifier]
Après le massacre de 400 000 juifs par les romains en Cyrénaïque, les rescapés traversent le Sahara et s'installent dans les oasis. Leur empire va durer près de 1300 ans. Aujourd'hui, on peut retracer leur histoire.
Dans le sud Saharien a existé pendant des centaines d'années un empire juif , l'empire Juif du Touat, un empire sans empereur, ni vie civique, un empire confectionné par plusieurs villes confédérées établies dans les grandes palmeraies.
Ces juifs, en quête de paix et de repos, après les massacres perpétués par les troupes romaines en Cyrénaïque se sont installés dans desoasis, lieux de rencontre des caravaniers qui traversent le désert du nord au sud, de l’est à l’ouest, lieux privilégiés pour les marchés, lieux où l’on échange, on vend, on achète, des lieux devenus prospères.
Ces hommes construisent des systèmes d’irrigation sophistiqués les Foggaras (?!!), ils creusent des puits. Des le second siècle, les juifs introduisent et domestiquent le dromadaire venu d’Orient, c’est une révolution (?!!)
La reine des Touaregs Tin Hinan issue de tribus juives du Sud Marocain était très proche de cet empire (?!!).
Petit à petit, ils se sont mélangé aux autochtones, aux esclaves venus du Sud, Ils ont accueilli les voyageurs, les ont abrité, ont aussi accueilli les premiers musulmans au VIIIe siècle, surpris eux aussi de rencontrer dans un milieu si lointain, près des fleuves Sénégal et Nigerle peuple du livre et la Torah.
Les invités et réfugiés deviennent nombreux dans l’empire et leur présence pressante fait que les juifs devenus minoritaires perdent le pouvoir au profit des musulmans, puis, des communautés entières de juifs sont massacrées, on parle de la destruction et de l’écrasement des juifs de Tamentit et de Gourara.
La découverte de la pierre tombale gravée en hébreu en 1329, en hommage à Mona, fille de Amran par E.F. Gautier en 1903 à Ghormali en témoigne.
Une lettre datée de 1235 ans, trouvée dans la Guenizah du Caire (Lettre d’Is’haq ben Ibrahim al Touaty) fait état de l'intence commerce caravanier qui transite par le Touat, entre Marrakech (safran, lingots d’argent et l’or africain …) et Fustat (Le Caire : perles, des foulards et des tapis d’Orient).
La stèle de Mimoun ben Shmouel, ben Braham, ben Kouby gravée en hébreu en 1390, a été découverte à Tamentit, elle confirme l’existence, au XIVe siècle, de rabbins érudits et de spécialistes en lithographie.
On assiste à la fin de cet Empire en 1492 incroyable coïncidence avec le sort des juifs d’Espagne. Sous la menace, les juifs se convertissent en masse à l’Islam triomphant, d’autres juifs s’exilent vers le sud, jusqu’au Ghana.
Seules les vieilles grand-mères font état de la présence de juifs dans leurs ascendances, après cinq siècles passés (?!!)
Des noms comme Touati, Touitou, Abani, Gourari, Tamesti, Ettouati, Chaouat, Zenati rappellent l’existence de cet "empire" aujourd’hui disparu. On retrouve d'autres patronymes d'origine berbère : Aboukrat, Aflalo (de la tribu des Aït Afella), Auday, Aouday (en berbère: « Juif »), Azaguri, Zagouri (de Zagora, ville du Dra’), Azancot (en berbère: « gazelle »), Bahloul, de la tribu des Bahloula, Branes, Médioni (de la tribu des Mediouna, Kahinou, Amran, Ichou, Mimoun, etc).
En leur mémoire, un chant populaire d’Ahellil (hallelouia) en usage chez les Zénètes du Gourara, qui évoque la destruction (en 587 av. JC ) du Temple de Salomon : il chante la gloire de Salamo.